Russians love their children too* (avril 2022)

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Russians love their children too*

Les 4 et 12 mars, la population ignymontaine, est venue en nombre à la mairie, faire œuvre de solidarité avec les réfugiés d’Ukraine, victimes de la guerre déclenchée par le pouvoir poutinien. Peu importe ce qu’ils sont, ce qu’ils disent, ce qu’il pensent, les victimes doivent d’abord être secourues.

Toutes les victimes de toutes les guerres. Souhaitons que les Syriens, les Yéménites, les Maliens, … victimes eux aussi de conflits armés, bénéficient de la même façon de la solidarité. On se prend même à rêver que cesse le harcèlement du gouvernement contre les citoyens (tels Cédric Herrou) poursuivis pour avoir aidé des réfugiés. Un peu de cohérence politique donnerait corps à la sincérité. De même pour l’information qui n’est souvent que propagande.

Le déclenchement d’une guerre n’a jamais apporté de solution à un problème. C’est le plus fort qui impose son point de vue, ce qui, souvent, prépare la guerre suivante. L’Histoire est parsemée de guerres pour une question de frontière et de pouvoir. C’est même comme cela que se sont créés tous les pays. Pas un seul n’existe en dehors d’un acte de guerre.

Les condamnations vont bon train, c’est la moindre des choses. Hélas, beaucoup de commentaires ne sont que des postures. Il est toujours facile de demander la fin des combats en faisant des déclarations martiales et de prôner la libération de l’Ukraine en envoyant les autres au combat. Comme si ajouter la guerre à la guerre allait éclairer les esprits et ramener la paix.

Les pseudo sanctions comme la suppression de spectacles ou de rencontres sportives ne font qu’envenimer les rapports alors que ces rencontres sont des éléments de reconnaissance mutuelle et de fraternité.

La question est donc : comment sortir de cet engrenage guerrier ?

Nous ne voyons pas d’autre solution que la négociation. C’est comme cela que se terminent toutes les guerres. C’est avec les « ennemis » que l’on discute. Le plus tôt sera le mieux. Une conférence à trois, les deux parties et un élément « neutre », doit se dérouler (peut-être que cela sera fait lorsque vous lirez ce texte écrit un peu après la mi-mars).

De par le monde, bien d’autres conflits sont en cours ou en potentialité. Qu’ils soient proches ou éloignés ne changent rien à l’impact qu’ils peuvent avoir sur notre vie quotidienne. La question de la paix doit nous préoccuper y compris dans les choix nationaux auxquels nous sommes appelés prochainement.

Il n’y a sur terre qu’un seul peuple : le peuple humain.

* Les Russes aussi aiment leurs enfants (extrait d’une chanson de Sting – 1985)

Montigny Solidarité

contact@montigny-solidarite.fr – p.dejean@montigny78.fr – c.roze@montigny78.fr

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