Un an et huit mois (septembre 2021)

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Un an et huit mois

Un peu plus d’un an s’est écoulé depuis la mise en place de la nouvelle municipalité. Lors de la campagne, nous avions orienté nos propositions en vue de résoudre, à notre mesure, les trois crises écologique, sociale et démocratique qui traversent notre société. Imbriquée dans les trois autres, une quatrième s’est installée, tout de suite après les élections : la crise sanitaire.

A examiner nos interventions au Conseil ou dans les commissions, à relire les tribunes, nous pensons avoir été fidèles à nos engagements : défense du service public, priorité aux transports en commun, défense de la laïcité, soutien de l’égalité des citoyens, défense de l’impôt direct, transparence des décisions, … Tout comme nous avons voté des propositions de la majorité lorsqu’elles n’étaient pas en opposition avec nos principes.

C’est essentiel dans une démocratie : dire ce que l’on va faire et faire ce que l’on a dit. Les élus ne sont que des représentants de la population, leur porte-parole. Beaucoup trop l’oublient, principalement au niveau national. On n’élit pas quelqu’un sur sa « bonne tête », ni pour le laisser faire selon son bon plaisir et son idéologie mortifère.

Chacun aura remarqué que tout est repeint en « vert », au nom de l’écologie, alors que les processus de production n’ont pas changé, les produits sont les mêmes, sauf l’étiquette. La publicité embrouille les esprits pour faire croire aux vertus des riches actionnaires qui ont tout compris, alors que c’est leur cupidité la cause principale des problèmes.

L’APL est diminué, les retraites sont dans le collimateur, les entreprises sont transférées ailleurs laissant les employés sur le carreau, les services publics sont démantelés petit à petit, les chômeurs moins et plus difficilement indemnisés … Même en pleine épidémie, des lits d’hôpitaux sont supprimés ! Et quand les soignants demandent les moyens d’exercer leur métier, c’est matraque et gaz lacrymogène.

On ne peut pas demander à ceux qui créent les problèmes, de les résoudre. Un profond changement de type de société doit être engagé et planifié.

D’abord les institutions. La cinquième République est anti-démocratique depuis le début et chaque modification n’a fait qu’empirer les choses. Une nouvelle constitution s’impose. Les textes actuels permettent à quelqu’un d’imposer sa volonté avec 24% des voix, mais cela ne donne pas une légitimité.

Ensuite un parlement où chaque personne se sente représentée. Cela implique des discussions, parfois longues et animées, mais oblige au consensus ou au compromis.

Il nous reste huit mois pour convaincre et le faire.

Montigny Solidarité

contact@montigny-solidarite.fr ou p.dejean@montigny78.fr

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