Franck Lepage président de la Communauté d’Agglomération de SQY ? (juin 2021)

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Franck Lepage président de la Communauté d’Agglomération de SQY ?

Le conseil municipal du 17 mai 2021 a délibéré sur « Le pacte de gouvernance » de l’agglomération. Ce document est destiné à préciser les modalités de fonctionnement entre la Communauté d’Agglomération de SQY et les douze Communes qui la composent.

La lecture en est édifiante, et dévoile la pensée du président de la CA. Deux pages semblent extraites de la « conférence gesticulée » de Franck Lepage sur « la langue de bois » (La vidéo est disponible sur la toile). Dans ce sketch, Franck Lepage dispose de fiches. Sur chacune est inscrite un mot à partir desquels il construit un discours. Puis il mélange les cartes et avec les mêmes mots, dans un autre ordre il construit un autre discours, aussi creux que le précédent.

Vous voulez essayer ? Voici quelques mots-clés : accélérateur de croissance, projets structurants, positionnement stratégique, forte valeur ajoutée, rayonnement exceptionnel, attractivité, dynamisme, sans oublier dialogue, initiative et proximité. C’est amusant, … quand il s’agit de Franck Lepage.

La suite reprend quelques articles du Code Général des Collectivités Territoriales, permettant d’ajuster les domaines d’intervention entre la CA et les communes. On y apprend que tout ce qui sera fait par la commune ne sera pas fait par la communauté d’agglomération et réciproquement. Vous suivez ? Le tout décidé au cas par cas. On n’en saura pas plus, aucun critère n’étant défini.

Et pourtant, dans le texte du pacte quelques éléments sont dignes d’intérêt pour savoir ce que nous prépare le président, son choix étant lié à sa ligne politique. Pour cela, il faut lire « entre les lignes », car le texte est trompeur, et l’inscrire dans ce qui est mis en place au niveau national.

D’abord, l’intégration de plus en plus forte, des communes dans l’agglomération, afin les faire disparaître à terme (loi MAPTAM 2014 et NOTRe 2015), la complexification de la répartition des compétences et la réduction du pouvoir de décision des élus (au moins du premier degré) au profit de l’administration plus contrôlable. Ensuite l’usage à outrance du numérique, non pas comme outil d’aide à la gestion, mais comme organe décisionnel avec lequel on ne peut pas négocier, et bien pratique pour un contrôle social.

Le président prétend favoriser le service public. Il y a un moyen simple de le faire : c’est celui de la gestion de l’eau. Il suffit de créer une régie publique, même une « coquille vide », et lui intégrer toutes les parties des réseaux actuels au fur et à mesure de la fin des contrats de délégation.

Alors chiche ?

Montigny Solidarité

contact@montigny-solidarite.fr ou p.dejean@montigny78.fr

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Cette publication a un commentaire

  1. claude

    Tout à fait d’accord. En particulier avec la dernière remarque.

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