Le changement climatique implique un changement de modèle urgent.

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Réactions à la publication du rapport du GIEC et de l’article de Jancovici dont les liens sont donnés en fin d’article.

Le changement climatique et la perte de biodiversité sont réelles.

L’influence des hommes et de leurs activités sur ce changement est indiscutable.

Ce changement est plus rapide encore que ce que l’on pensait.

Des phénomènes de réaction accélératrice sont commencés.

Premier exemple de réaction amplificatrice : les glaces du pôle nord fondent. Les rayons solaires ne sont donc plus réfléchis par la neige et la glace blanches. Ces rayons réchauffent donc l’eau et l’air ambiant et renforcent le réchauffement climatique.

Deuxième exemple : Les glaces du Groenland fondent dans la mer. Ce phénomène renforce le phénomène de dilatation des eaux réchauffées. Tant que le réchauffement perdure, les glaces continuent de fondre. Le niveau de la mer monte inexorablement. De nombreuses côtes seront inondées dont les grandes villes qui s’y trouvent.

Troisième exemple : Les températures importantes et la sécheresse sont la cause des incendies de forêts de plus en plus fréquents et importants. Ces incendies augment le taux de CO2 dans l’atmosphère et renforcent le réchauffement et donc les incendies possibles !

Quatrième exemple : L’atmosphère réchauffée accumule davantage d’énergie physico-thermique. Cette énergie ne peut se dépenser que sous forme de vents toujours plus forts et de pluies toujours plus importantes. D’où la fréquence et l’intensité des ouragans et inondations. Des pans entiers de l’activité humaine sont alors menacés. L’arrêt définitif de ces activités concoure à la lutte contre le réchauffement climatique mais pour un prix humain considérable.

Il est urgent que gouvernements, entreprises et chacun de nous réagissent pour résister et limiter ce changement qui met en péril l’humanité.

Pour cela il faut que les dirigeants politiques, d’entreprises, d’associations reçoivent une formation continue sur le réchauffement climatique mais aussi sur la perte de biodiversité et sur les actions à mettre en œuvre pour y remédier.

Pour évaluer nos actions, il faut mettre en œuvre quelques indicateurs de contrôle tels que la mesure du taux de CO2 dans l’atmosphère mais aussi celle du taux de biodiversité préservé (*). En effet si le taux de CO2 influe sur le climat, le taux de biodiversité influe sur notre alimentation.

Les activités qui détériorent ces indicateurs doivent être améliorées radicalement voire supprimées. Seules les activités qui ont une influence bénéfique sur ces indicateurs peuvent être maintenues.

Ces actions nouvelles en vue de la survie de l’humanité nous sont mal connues et sont presque toujours contraires aux critères économiques de marchandisation et de rentabilité. C’est pourquoi la formation et les actions devront être révisées en continu. L’apprentissage sera long et cyclique.

Cela ne signifie nullement une transition en douceur mais bien au contraire une transition urgente avec risque d’erreurs et besoin de correction de la trajectoire permanent.

Il faut d’ailleurs être conscient que tout retard d’action dans le bon sens rend la transition plus brutale.

(*) Cet indicateur reste à définir avec précision. Son but est de mesurer la persistance en nombre suffisant de toutes espèces vivantes sachant que cette variété du vivant préservé est essentielle. Par exemple, la perte de nombreux insectes entraîne la perte d’oiseaux, l’infertilité de la terre, etc … toutes choses qui au final influent sur l’alimentation des hommes.

Références : https://www.greenpeace.fr/climat-5-points-cles-du-rapport-du-giec/

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